Horace Andy & The Homegrown Band + Scientist Dub Show le 30 Novembre 2010 à l’Elysée Montmartre.
Préventes conseillées : http://elyseemontmartre.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Reggae-HORACE-ANDY---THE-HOMEGROWN-BAND-EMHOR.htm
Horace Andy & The Homegrown Band
Chanteur vétéran de la scène jamaïcaine, Horace « Sleepy » Andy auteur entre autre de l’indémodable album "Skylarking" est de retour en France, accompagné du "Homegrown Band", pour nous présenter son nouvel opus, "Serious Time".
Scientist Dub Show
Elève prodige de King Tubby dès la fin des années 70, Scientist, The Jamaican Dub Legend, sera présent à l’Elysée Montmartre pour une de ses trop rares apparition pour nous faire vibrer aux rythmes de ses productions dub psychédélique et pleines de rebondissements.
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Horace Andy :
Horace Hinds est né à Allman Town, non loin de Kingston le 19 février 1951. Elevé dans une famille de mélomanes, son cousin n’est autre que Justin Hinds, leader du groupe ska The Dominoes. C’est donc tout naturellement qu’il prend le chemin des studios. Chez Phil Pratt tout d’abord, pour qui il enregistre This is a black man’s country en 1967, single au succès mitigé. Il faut attendre janvier 1970 pour qu’un producteur le remarque. Celui-ci n’est autre que Sir Coxsone Dodd, qui reçoit Andy dans son studio accompagné par son acolyte Frank Melody. Si le duo ne convainc pas Dodd, le jeune vocaliste revient un peu plus tard et fait forte impression. Pour le différencier de son cousin, Coxsone rebaptise le challenger en hommage à Bob Andy.
Commence alors une impressionnante série de singles pour son mentor avec dans l’ordre "Got to be sure", "See a man’s face" et Night Owl en 71, "Fever" et "Mr Bassie" (en hommage à Leroy Sibbles - des Heptones - qui se promenait souvent devant Studio One avec sa basse) en 72 ; puis en vrac "Just say who"," Child of the ghetto", "Love of a woman"... et surtout l’excellent "Skylarking" devenu depuis un standard du genre, scellant à jamais son succès sur la scène locale. Dans un premier temps publié sur la compilation "Jamaica Today" puis récupéré par les sounds parmi lesquels le Lord Tippertone, le hit est ensuite édité en single, flirtant avec le haut des charts. Fort de ces succès Andy choisit de prendre le large et rejoint alors une pléiade de producteurs. Parmi eux Bunny Lee pour l’album "You Are My Angel" qui sort en 73 et aussi Tappa Zukie (avec le hit "Natty Dread A Weh She Want" en 79), Phil Pratt, Keith Hudson, Niney Holness, Leonard Chin, Derrick Harriott, Harry J, Gussie Clarke ou encore Robbie Shakespeare. De 72 à 76, il fait la tournée des plus grands studios.
Fin des seventies, Horace croise la route d’Everton Da Silva à Hartford, dans le Connecticut. C’est à partir de ce tournant clef dans sa carrière qu’il commence à vivre entre les Etats-Unis, la Jamaïque et l’Angleterre. Hélas cette collaboration fructueuse marquée par l’album "In The Light" sera avortée par le meurtre d’Everton Da Silva dans une rue new-yorkaise en 79. Entre temps, Andy a lancé son propre label Rhythm et a bossé avec Brad Osbourne : l’album "Pure Ranking" en 78 préfigure l’arrivée du raggamuffin et sert de terreau à la naissance du dancehall moderne. Il rejoint dans la foulée Llyod "Bullwackie" Barnes, expatrié tout comme lui, avec qui il réalisera deux albums, le classique "Dancehall Style" puis "Everyday People".
Nous sommes au début des années 80 et Horace Andy prouve qu’il sait vivre avec son temps. Il continue de prêter sa voix à de nombreux producteurs dont Tappa Zukie, Ossie Hibert et le duo Sonny Peddie and Jackal (l’album "Confusion" en 84). En 1985, sa femme et lui émigrent à Londres, dans les environs de Ladbroke Grove. Après un projet sur le label indépendant Rough Trade, "Elementary", il s’essaie à l’auto-production et le titre User avec Rhythm Queen trouve son public. De passage régulier en Jamaïque, il renoue des liens avec Prince Jammy, Steely & Cleevie et le Fire House Crew (l’opus "Haul & Jack Up"). Suivront en 86 Bunny Lee ("Andy Meets Dennis Brown") et John Holt ("From One Extreme To Another"). De retour à Londres en 88, il rencontre Tonton Irie sur le 45 tours "Bangarang".
En 1990, un groupe de Bristol encore inconnu lui envoie le riddim de leur titre One Love. Séduit, Andy accepte d’y poser sa voix sans se douter qu’il interviendra sur presque tous les albums du groupe électro Massive Attack. Leur atmosphère planante lui convient totalement et il s’ouvre alors à un nouveau public qui le découvre ainsi. Son nouveau solo "Rude Boy" sort en 93 et ne se distingue que par les apparitions de Bunny Clarke et Ricky General. En 95, le londonien Dennis Bedeau produit "Seek And You Will Find Me", album crucial de la scène reggae british. La même année sort Life Is for Living mixé par Mad Professor, rencontré par l’entremise de Massive Attack. Deux ans plus tard le professeur réalise "Roots and Branches". La même année, le Fire House Crew back "See and blind" avec Bunny Gemini aux consoles. Toujours en 97, le label de Massive Attack Melankolic sort "Skylarking", une compilation de ses titres les plus difficiles à trouver. En 98, il sort une nouvelle version de "I may never see my baby", une chanson qu’il a régulièrement revisitée depuis sa jeunesse pour Sarse Perellar.
Enregistré en 1999 pour le compte du producteur Clive Hunt, l’album "Living in the Flood" sonne moderne et acoustique, à la fois traditionnel et expérimental, emmené par le timbre aigu et sublime d’un "ghetto falsetto" au sommet de son art. Andy lui-même le qualifie d’intense et de spirituel et le place au même niveau que "In The Light". On y retrouve Sly Dunbar, Glen Brown, Sticky Thompson, Skully Simms, Earl "Chinna" Smith, Dean Fraser, Bongo Herman, Rolando Alphanso et le Firehouse Crew.
En 2001, Andy apparaît sur l’album "Six Million Ways to Live" du groupe anglais Dub Pistols, renforçant encore son image auprès des publics électro et trip-hop. Il fait aussi une apparition sur l’album de Pierpoljak "Tuff Gong Blues", enregistré à Tuff Gong, pour "Want no hit". En 2002 parait l’album "Mek It Bun", produit par le Français Guillaume Briard (saxophoniste pour Pierpoljak ou Baobab) avec entre autres des productions de Sly & Robbie et une reprise du "Night Nurse" de Gregory Isaacs. Suivi en 2004 de "From The Roots" avec Mad Professor puis "This World" sur le label anglais Attack l’année suivante et "Livin’ It Up" de nouveau avec Sly & Robbie en 2007. Toujours présent sur scène et dans les bacs, Horace Andy a sorti en 2008 un album live intitulé "On Tour" sur le label anglais Sanctuary. Preuve si besoin qu’il n’est pas prêt de déposer les armes, il revient en 2010 avec un nouvel album « Serious Time »qu’il viendra nous présenter le 30 Novembre à l’Elysée Montmartre.
Scientist :
Né dans les West Indies, à Kingston en 1960, Scientist apprend les bases de l’électronique avec son père, réparateur radios et tv en tout genre. Très vite ses compétences le rendent incontournable pour la maintenance des sound systèmes itinérants. Un ami lui suggère alors de rencontrer le légendaire producteur King Tubby pour récupérer quelques transfos qui pourraient lui servir à construire ses propres amplis. Plus tard, Tubby lance à Scientist le défi de s’essayer à l’exercice du remix. Avec sa fougue, Scientist entame une longue période d’apprentissage, sous la gouverne de Tubby. Il développe alors un style hors du commun, un dub psychédélique et plein de rebondissements qui ne tarde pas à attirer l’attention de Don Mais.
Avec Mais à la production, Scientist mixe ensuite quelques tubes pour le label « Roots Tradition ». A la fin des années 1970, Scientist -aussi connu sous le nom de « The Dub Chemist » - quitte Tubby pour devenir l’un des principaux ingénieurs des Studios Channel One. Il travaille alors avec Henry ’Junjo’ Lawes et remixe quelques best-sellers avant de voguer en 1982 vers les horizons de Tuff Gong où il apprend à enregistrer « live ». Malheureusement vers le milieu des années 80 peu de producteurs se risquent encore à investir dans le Dub. Et en 1985, Scientist décide alors de s’expatrier à Silver Springs dans le Maryland. Il réside aujourd’hui à San Francisco et produit toujours !
Ses rares apparitions en tournée font toujours dates et c’est un plaisir de le voir à l’œuvre en live !
PODCAST
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Twinkle Brothers
Au New Morning (75) - 24 € |
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Kasö,Lion Killa,Streup Daddy & Kingstone Family
Salle de la tour (78) - 5/7/10€ |
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Reggae Night au Hangar94
Vendredi 25 septembre à partir de 20h le Hangar94 à Ivry sur seine propose une carte blanche au Label Parisien Ovastand pour une soirée Reggae exceptionnelle 8/10€ |
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Hypnotic Brass Ensemble + Warm Up Soul Brothers
Paul Bailliart 6 allée du Québec Massy (91) |
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Toots & the maytals + Stephen Marley
Plage du glaz’art - 20/25€ |
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Reggae Sun Ska Festival 2011
Pauillac - 28€/73€ |
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Reggae Sun Ska Festival 2011
Pauillac - 28€/73€ |
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Malkijah
Peniche "Au Petit Bain" (75)- 18€ |
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Reggae Sun Ska Festival 2011
Pauillac - 28€/73€ |
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Queen Ifrica + Tony Rebel + Junior Reid
Plage du glaz’art - 20/25€ |
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